Adolphe Yvon

Adolphe Yvon, né à Eschviller le 30 janvier 1817 et décédé à Paris le 11 septembre 1893, est un peintre français réputé pour ses tableaux de batailles.

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Peintre orientaliste français - Peintre orientaliste - Orientalisme - Naissance en Moselle - Peintre de bataille - Peintre d'histoire - Naissance en 1817 - Décès en 1893

Autoportrait

Adolphe Yvon, né à Eschviller le 30 janvier 1817 et décédé à Paris le 11 septembre 1893, est un peintre français réputé pour ses tableaux de batailles.

Biographie

À vingt ans, il est fonctionnaire à Dreux dans les Eaux et Forêts mais cette carrière ne l'intéresse pas et fin 1838, il entre dans l'atelier du peintre Paul Delaroche (1797-1856) auprès duquel il apprend l'art du portrait et des fresques historiques. L'histoire, qu'elle soit profane ou religieuse, lui offre d'ailleurs le sujet de ses premiers tableaux (La bataille de Koulikovo peinte en 1850, Le maréchal Ney soutenant l'arrière-garde de la Grande Armée au cours de la retraite de Russie (1856) ), puis il se consacre aux évènements militaires ainsi qu'aux batailles livrées par les armées françaises pendant les guerres du Second Empire (La courtine de Malakoff (1859), La bataille de Solférino (1861), la bataille de Magenta (1863) ), tout en peignant des portraits de personnalités françaises de l'époque.

En 1863, il devient professeur à l'École des Beaux-Arts et vers la fin des années 1860, il abandonne le genre qui a fait son succès et présente au Salon de 1870 un tableau allégorique colossal de 15 mètres Les États-Unis d'Amérique, qui est particulièrement mal accueilli. À l'issue de la guerre franco-allemande de 1870 ainsi qu'à la suite de l'annexion de l'Alsace par l'Allemagne il opte pour la nationalité française et peint quelques tableaux sur ce conflit (Le curé de Bazeilles, une Charge de Reischoffen). L'orient l'inspire aussi (Scène de rue à Constantinople (1873) ). En 1881, il est appelé professeur de dessin à l'École Polytechnique.

Il est enterré au cimetière d'Auteuil.

Hommages

Une rue de Paris porte son nom.

L'école primaire de Volmunster, sa commune de naissance, porte son nom.

Galerie

La Bataille de Koulikovo	La Retraite du Maréchal Ney en Russie	Portrait de Ferdinand Barrot	Bataille de Solférino
Dans le Harem	Le génie de l'Amérique

Sources

Louis Delpérier, Yvon, le dernier des Classiques, revue Uniformes nº 68, juillet-août 1982.

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